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Le lien socioaffectif en classe : Un levier puissant pour une gestion harmonieuse

Par William Carrier-Godin

Cet article propose une réflexion pédagogique sur le rôle central du lien socioaffectif dans la gestion de classe au secondaire. En s’appuyant sur des références scientifiques récentes, il démontre que la qualité de la relation entre l’enseignant et les élèves influence directement le climat scolaire, la motivation, l’engagement et la coopération. Le texte distingue clairement l’autorité bienveillante de l’autoritarisme, en soulignant que l’adhésion aux règles repose d’abord sur la confiance et le respect mutuel. À travers des stratégies concrètes et adaptables à divers contextes scolaires, l’article met en lumière les retombées positives de pratiques comme l’écoute active, la rétroaction valorisante et l’ajustement aux besoins affectifs des élèves. Ces gestes quotidiens, bien qu’ancrés dans la simplicité, peuvent transformer profondément la dynamique de classe. En somme, le lien socioaffectif se révèle être un puissant levier pédagogique, non seulement pour prévenir les comportements perturbateurs, mais aussi pour bâtir un climat propice aux apprentissages durables.

Une classe, mille besoins : relever le défi de l’inclusion

Par Florent Dumont

Dans ce balado, je vais m’intéresser aux stratégies de gestion de classe afin de favoriser l’intégration des élèves HDAA dans les classes ordinaires au secondaire. En m’appuyant principalement sur les travaux de Nancy Gaudreau, je vais explorer la structure du temps et de l’espace ainsi que l’importance de la ritualisation des pratiques de classe dans la création d’un environnement sécurisant pour les élèves. Il sera évidemment question de la relation entre élèves et enseignants, et autres composantes de la gestion de classes. Durant le balado, je reçois aussi Élizabeth Gindon-Leclerc, enseignante en adaptation scolaire, spécialisée en autisme. Elle nous parlera de la gestion de comportement, et d’une approche plus interventionniste, nécessaire à la construction de l’autodétermination. Cet épisode vous invite donc à repenser la classe autrement afin de mettre l’élève au premier plan de nos choix pédagogiques.

De la performance à l’apprentissage : Comment instaurer un climat de maîtrise en classe ?

Par Vincent Gagnon

Cet article met en lumière l’importance d’instaurer un climat de maîtrise en classe afin de favoriser une motivation intrinsèque chez les élèves. Ce climat repose sur quatre piliers : une relation positive enseignant-élèves, une gestion de classe sécurisante et participative, des pratiques pédagogiques variées et signifiantes, ainsi qu’une posture réflexive de l’enseignant. En répondant aux besoins fondamentaux des élèves — appartenance, compétence et autonomie — cet environnement les encourage à prendre des risques intellectuels, à percevoir l’erreur comme une opportunité et à s’engager activement dans leurs apprentissages. En somme, un climat d’apprentissage inclusif soutient la réussite de tous les élèves, en leur permettant de développer une relation saine au savoir et de s’outiller pour apprendre toute leur vie.

Le climat de maîtrise: Un outil motivationnel pour lutter contre l’anxiété des élèves

Par Marc-Antoine Girard

L’anxiété de performance est un problème croissant chez les élèves du secondaire, exacerbée par un climat de compétition et d’évaluation axé sur les résultats. Un climat de maîtrise, basé sur l’apprentissage et la valorisation des efforts, pourrait réduire ce stress. Ce modèle, défini par Carole Ames et structuré autour de l’acronyme TARGET, favorise l’autonomie, la coopération et une évaluation adaptée aux progrès des élèves. Contrairement à un climat de performance qui renforce la comparaison sociale et la peur de l’échec, un climat de maîtrise stimule la motivation intrinsèque et améliore la confiance en soi. De plus, il répond aux besoins fondamentaux des élèves : autonomie, compétence et appartenance. En intégrant ces principes, les enseignants peuvent créer un environnement plus sain et propice à l’apprentissage, tout en réduisant l’impact négatif de l’anxiété scolaire.